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Une collaboration scientifique innovante : 34 chercheurs issus de 11 établissements de recherche associent leurs compétences

pour étudier les contraintes générées par les feux en milieux confinés

Origine du projet : des traces de feux sur les parois

de la grotte Chauvet-Pont d’Arc

 

Les travaux de recherche initialement menés depuis plusieurs années, par C. Ferrier, E. Debard et B. Kervazo  sur la taphonomie des parois de la grotte Chauvet-Pont d'Arc, en Ardèche, ont mis en évidence des marques d’altérations thermiques (thermo-altérations) dues à la réalisation de feux de bois par les hommes préhistoriques : colorations rose et grise, écaillages, dépôts de suie. La fonction de ces feux n’a pas encore été identifiée. Les charbons de bois retrouvés au sol ont permis de caractériser l’espèce de bois utilisée : il s’agit de pin sylvestre. Une datation des charbons de bois par le Carbone14 et par thermoluminescence des altérations thermiques attestent que les feux ont été réalisés lors de la fréquentation de la grotte à l’Aurignacien (-36 000 ans).

 

Entre 2012 et 2013, dans le cadre d’un projet intitulé : IThEM  “des Impacts Thermiques sur les parois à la caractérisation des feux, Expérimentation et Modélisation“,  des expérimentations ont été entreprises en domaine souterrain. Celles-ci ont permis de comprendre le type de feu et sa dynamique, à l’origine des altérations observées dans la grotte Chauvet et également d’appréhender les contraintes générées par l’émission des fumées et des gaz toxiques. A l’issue de ces premiers résultats il nous est apparu opportun de poursuivre les expérimentations dans le domaine de la modélisation des phénomènes physico-chimiques et aérologiques observés.

Programme financé par l'ANR - n°ANR-10-LABX-52

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